Dimanche 23 février 2025, 21 pèlerins du diocèse de Mende, accompagnés par notre administrateur diocésain, le Père Christian Michel et par le Père Pierre Remise, se sont mis en route pour un pèlerinage jubilaire à Rome. En effet, lors de la veillée de Noël, le 24 décembre 2024, notre Pape François a lancé une nouvelle année jubilaire pour l’Eglise, l’année Sainte de l’Espérance, en ouvrant la Porte Sainte de la basilique St Pierre de Rome. Les catholiques du monde entier sont invités à entreprendre une démarche jubilaire tous les 25 ans, et reçoivent à cette occasion des grâces particulières.
Pour ce faire, les pèlerins lozériens ont rejoint, à l’aéroport de Montpellier, d’autres pèlerins de la province ecclésiastique de Montpellier, appartenant aux diocèses de Carcassonne, Montpellier, Nîmes et Perpignan. Ce pèlerinage provincial était présidé par Mgr N. Turini, archevêque métropolitain de Montpellier, accompagné de Mgr N. Brouwet, évêque de Nîmes, Mgr T. Scherrer, évêque de Nîmes, notre administrateur diocésain et le doyen du chapitre de Carcassonne, le P. O. Escaffit.
Ainsi, 189 pèlerins se sont engagés sur ce chemin de conversion et ont pu renouveler leur engagement de foi, en se tournant vers Dieu et sa miséricorde. Partir en pèlerinage, c’est renoncer à son confortable quotidien et se lancer dans une aventure inconnue, à la suite du Christ. Dès le début, le voyage a été placé sous l’étoile de la patience, il n’est pas aisé de déplacer un groupe si important. Mais les divers contretemps et moments d’attente ont permis les rencontres entre croyants des différents diocèses et ont soudé le groupe.
Le dimanche après-midi, juste après leur arrivée, les pèlerins, sur les pas des martyrs des premiers siècles, ont pu visiter les catacombes de St Calixte, cimetière officiel de l’Eglise de Rome au IIIème siècle, où de nombreux martyrs et plusieurs papes ont été inhumés. La première messe a ensuite été célébrée sur le site, avec ferveur et dans la joie d’être à Rome pour répondre à l’appel du St Père. Tous n’avaient qu’un seul cœur et une seule âme, en union avec l’Eglise du ciel.
Le lendemain matin, lundi 24 février, a été consacré à l’Eglise de St Jean de Latran, première basilique de la chrétienté et cathédrale de Rome. Dédicacée à St Jean l’évangéliste et St Jean le Baptiste, elle contient les têtes des deux piliers de la foi : les apôtres St Pierre et St Paul. Dans un premier temps, les fidèles ont été invités à renouveler les promesses de leur baptême au baptistère du Latran, devant l’antique cuve baptismale. Cette cérémonie a été un des temps forts du pèlerinage. Chacun, après une belle catéchèse de St Cyrille de Jérusalem sur le baptême, a fait solennellement sa profession de foi et pris part à la procession baptismale en chantant la litanie des saints. Ensuite, tous ont pu entrer dans la basilique en passant la première Porte Sainte. Franchir la Porte Sainte symbolise le passage du péché vers la grâce, c’est désirer voir désormais toute chose à travers le Christ, qui ouvre un horizon nouveau et donne une espérance. Une visite avec quatre guides, qui ont accompagnés chacun un groupe de pèlerins tout au long du séjour, a permis d’admirer les merveilles contenues dans la basilique et d’apprécier l’art baroque.
Le lundi après-midi, sous une pluie battante, après une marche guidée pour admirer les vestiges antiques du Colisée et du Forum, les pèlerins ont franchi la Porte Sainte de la Basilique de Ste Marie Majeure, basilique consacrée à Marie « Mère de Dieu ». Lors de la visite de ce monument, ils ont pu se recueillir auprès de la plus importante icône de l’Occident, la Salus Populi Romani. C’est dans la chapelle qui abrite cette icône que la messe a été célébrée. Chacun a été invité à imiter Marie, à avoir, comme elle, un cœur simple et à se tenir pauvre devant le Christ. Une veillée autour des évêques et administrateurs a clôturé la journée. Tout d’abord, présentation de chacun des diocèses en chanson. Ensuite un enseignement a aidé les participants à entrer dans la démarche jubilaire car le thème était « entrer dans l’espérance ». Espérance du ciel, espérance de partager la vie divine, qui met en marche le pèlerin sur le chemin du Christ. Le « carburant » pour avancer sur cette route, c’est l’Amour. L’amour reçu de notre Dieu, donne la joie toujours nouvelle de se sentir aimé et permet d’aimer en retour les frères. Pour ceux qui le pouvaient, un chapelet a ensuite été dit à l’intention de notre pape François, dont les nouvelles de l’état de santé étaient alarmantes.
Ainsi, 189 pèlerins se sont engagés sur ce chemin de conversion et ont pu renouveler leur engagement de foi, en se tournant vers Dieu et sa miséricorde. Partir en pèlerinage, c’est renoncer à son confortable quotidien et se lancer dans une aventure inconnue, à la suite du Christ. Dès le début, le voyage a été placé sous l’étoile de la patience, il n’est pas aisé de déplacer un groupe si important. Mais les divers contretemps et moments d’attente ont permis les rencontres entre croyants des différents diocèses et ont soudé le groupe.
Mardi matin, après un lever aux aurores, une marche pour rejoindre la Basilique St Pierre, et une longue attente pour passer le contrôle de sécurité, les pèlerins émerveillés se sont retrouvés Place St Pierre, lieu du martyre du premier des Apôtres! Ils ont ensuite passé la Porte Sainte et célébré la messe dans la basilique. Grande émotion et chance incroyable de vivre l’Eucharistie en français dans ce lieu, en présence des pèlerins « jeunes pros » de Créteil et de prêtres lyonnais. Ce privilège a été accordé par le St Siège car nous étions en province avec notre Archevêque et deux de nos évêques. La gratitude était dans tous les cœurs. Après la messe, avec les guides, les pèlerins ont visité les grottes vaticanes, ont prié près du tombeau de St Pierre, mais aussi devant ceux de ses successeurs, dont les papes St Paul VI, St Jean-Paul II et Benoît XVI. Les trésors de la basilique (en particulier la piéta de Michel-Ange) ont été expliqués par les guides, qui ont ensuite accompagné les pèlerins tout l’après-midi pour leur faire découvrir le Panthéon, puis les Eglises « Santa Maria sopra Minerva », St Ignace et Saint Louis des Français. C’est dans cette dernière Eglise que les pèlerins ont pu vivre un temps de célébration pénitentielle, moment intense où chacun a pu laisser au Christ, la joie de lui pardonner ses péchés. Après un repas pris au restaurant de l’Eau Vive, géré par les travailleuses missionnaires de l’Immaculée, lieu d’évangélisation au cœur de Rome, ceux qui le souhaitaient ont pu déguster une délicieuse glace italienne Place Navone. Ensuite, tous sont remontés dans leurs bus respectifs pour profiter d’un repos bien mérité à la Casa Tra Noi, après avoir marché près de 12 km dans la journée….
Le mercredi matin devait être consacré à une audience avec le St Père. L’état de santé de ce dernier ne l’ayant pas permis, les pèlerins ont été invités à se rendre sur le lieu du martyr de St Paul, à l’Abbaye des Trois Fontaines. En effet, selon la légende, trois fontaines ont surgis lors de la décapitation du Saint Apôtre des nations. Les pèlerins se sont retrouvés dans l’église de la communauté religieuse pour quelques explications. Puis l’église des trois fontaines a été visitée, ainsi qu’une autre église présente sur le site, « Sainte Marie de l’Escalier vers le Ciel », où St Bernard a eu la vision qui lui a donné son nom. Selon la tradition, la crypte de cette église aurait été la prison de St Paul. Sous Dioclétien, au même endroit, le tribun Zénon fût martyrisé avec plus de 10 000 légionnaires chrétiens.
L’après-midi, la messe a été célébrée à la Trinité des Monts, et l’assistance a été invitée à devenir missionnaire, après avoir reçue pleinement l’amour du Christ et avoir accepté d’être sauvée. C’est le St Père qui invite tous les fidèles à entrer dans une dynamique d’évangélisation, sous l’action de l’Esprit de Dieu. Dans cette même église, les reliques de Ste Thérèse de Lisieux, amenées de France pour l’année jubilaire étaient exposées et ont pu être vénérées. Le groupe s’est ensuite séparé pour que chacun, amené par son guide, puisse atteindre la Place d’Espagne, puis visiter le centre historique de la ville.
La soirée du 26 février a été consacrée à une veillée autour des évêques, représentant ou administrateur. Chacun d’eux a présenté comment il vivait sa mission d’évêque au service des fidèles. Le fonctionnement de la province ecclésiastique de Montpellier et la collaboration entre les évêques ont été expliqués, puis il y a eu un temps de réponse à des questions. Chaque participant du pèlerinage a pu apprécier la présence et la disponibilité des évêques, qui ont vécu chaque moment avec les fidèles de leur diocèse, mais aussi beaucoup échangé avec ceux des autres diocèses. Ils ont tout partagé avec les pèlerins, les temps de prière, mais aussi les files d’attente et autres désagréments du voyage. Ils ont expliqué qu’ils étaient eux aussi émerveillés des rencontres et fortifiés par la foi des participants.
Le jeudi 27 février, dernier jour du pèlerinage, placé sous le signe de l’envoi en mission, a débuté par le passage de la dernière Porte Sainte, celle de la Basilique de St Paul-hors-les-murs, lieu de sépulture de l’Apôtre Paul. Au cours de la dernière messe, célébrée dans la basilique, chacun a été invité à ne pas repartir comme avant, à être un signe d’espérance là où il vit, auprès de ses proches, collègues de travail, ou dans les milieux associatifs. Appuyés sur la foi des St Apôtres Pierre et Paul, il a été demandé de rayonner de joie auprès de nos contemporains, qui ont eux aussi soif d’Amour et soif de Dieu. Ce n’est pas un hasard si le dernier temps de ce voyage se termine dans les pas de St Paul, qui après sa conversion, est devenu un apôtre infatigable, évangélisant le pourtour méditerranéen ! Les pèlerins ont pu se recueillir sur la tombe de St Paul et ont quitté leur guide après une dernière visite dans la basilique.
Après avoir chacun reçu un signet de son évêque et un certificat de participation au pèlerinage de l’espérance, signé du Vatican, tout le groupe a rejoint l’aéroport de Rome et reçu une dernière bénédiction dans l’avion. Tous les pèlerins Lozériens sont revenus heureux et dans la joie après avoir vécu des moments forts qui les ont enracinés dans leur foi.




































































