Messe de l’aurore ou messe des Bergers à Rimeize

7h15 du matin ce 25 décembre à Rimeize, le jour n’est pas encore levé, les cloches de notre petite église sonnent à la volée, pour annoncer à tous « les endormis du village» que le Christ est né en cette nuit de Noël.

Si la messe de minuit est connue de tous, on oublie qu’il existe quatre messes pour célébrer la  naissance du Christ. La messe de l’aurore est la troisième, célébrant le Christ comme lumière naissante.

Les portes sont fermées et toute l’église n’est éclairée que  par une multitude de lumignons qui vont donner à la célébration qui va suivre, un caractère infiniment intime et familial.

Les bergers, avertis par les anges, se précipitent à Bethléem et, après avoir vu et honoré le Sauveur, annoncent autour d’eux tout ce qu’ils ont vu et qu’on leur a annoncé (Lc 2,15-20).

La Bonne Nouvelle se répand… La messe de l’aurore célèbre ce moment : nous recevons la Bonne Nouvelle de cette naissance et nous la faisons nôtre. A chaque Noël, la venue du Seigneur en notre histoire, en notre humanité, devient réalité.

Comme les bergers nous avons chanté de tout notre cœur pour fêter cet Enfant-Dieu. Ce fut pour tous un moment important, à part, où l’on se retrouve dans la pénombre et le silence pour laisser ce qui nous touche produire ses premiers effets, pour se laisser interpeller.