Église catholique en Lozère
22 décembre 2024 |

Frère Marcel s’en va

Une page d’histoire se tourne à St Chély d’Apcher avec le départ du dernier Frère du Sacré-Cœur, Marcel Chapel qui rejoint un établissement prés du Puy-en-Velay, regroupant plusieurs Frères de la Congrégation.

 

Depuis 1837, les Frères du Sacré-Cœur étaient présents dans la cité barrabande.

« 186 ans d’attachement à votre communauté paroissiale, 186 ans au service des jeunes, dans une école primaire au départ, puis un collège et enfin les lycées industriel et hôtelier. » devait dire le Frère Bernard Beudin, Délégué du Supérieur Général des Frères du Sacre-Cœur, lors de la messe d’au revoir, présidée par l’Abbé Arnal, avec Monseigneur d’Alteroche, dans la jolie chapelle de Notre Dame de Lourdes à St Chély d’Apcher le dimanche 2 juillet 2023.

Les paroissiens s’étaient déplacés pour saluer une dernière fois celui que tout le monde appelle « Marcel », et qui tout au long de ses 35 ans de présence aura marqué la vie paroissiale et bien au-delà.

Marcel, âgé de 83 ans, laisse beaucoup de souvenirs partagés ici en Haute-Lozère.  Comme les nombreux témoignages lus lors de la messe l’ont souligné, Frère Marcel s’est beaucoup investi dans la paroisse, mais aussi dans de multiples associations. Il était celui sur qui on pouvait compter, avec sérieux et toujours avec le sourire. C’était toujours un plaisir de le croiser, de l’approcher. Musicien talentueux, il a encore assuré sa présence à l’orgue pendant la messe remarquablement bien préparée pour son départ.

« J’ai bien aimé toutes ces activités que j’ai partagées toujours en équipe et je souhaite le meilleur possible à la paroisse » devait dire Marcel tout en modestie en conclusion d’une cérémonie empreinte d’émotion. Un livre d’or avec les mots affectueux l’accompagne, avec aussi une collecte offerte par les paroissiens.

Après un apéritif dans le parc verduré de la chapelle, et un repas partagé à l’ombre des arbres, tous ont pu redire encore leur affection à celui qu’ils ne sont pas prêts d’oublier ici. Lui qui part, pour le site Paradis, prés du Puy, ça ne s’invente pas ! Merci Marcel.

                                                                                                       Eric VEYRIER