Dans le cadre du Jubilé le service diocésain des pèlerinages propose un pèlerinage à Paris du lundi 21 avril au jeudi 24 avril 2025.
Toutes les télévisions en ont transmis des images. La réouverture de Notre Dame a été un évènement qui nous a tous touchés. Comment ne pas souhaiter la visiter, la découvrir, « en vrai », dans sa blancheur retrouvée ? Vu le grand nombre de visiteurs, un parcours est organisé : il commence par une station au nouveau baptistère, près de l’entrée, puis l’allée de la promesse, l’Ancien Testament ; la réalisation de la promesse, l’incarnation ; l’allée de la Pentecôte. Un parcours avec des arrêts de prière silencieuse devant le reliquaire de la couronne d’épines, le Saint Sacrement, la Vierge du pilier. Après la visite nous pourrons nous joindre à l’Eucharistie célébrée chaque soir.
Dans le cadre du jubilé 2025, aura lieu une monstrance exceptionnelle de la « Sainte Tunique d’Argenteuil » (Diocèse de Pontoise). C’est avec la couronne d’épines de Notre Dame, le Linceul de Turin et le Suaire d’Oviedo l’une des reliques les plus sacrées de la chrétienté. Elle passe en effet pour être la « tunique sans couture » portée par Jésus sur le chemin de la croix avant d’être tirée au sort par les bourreaux romains et récupérée par les premiers chrétiens. (Jean Christian Petitfils, la sainte tunique d’Argenteuil Ed Tallandier 2024.)
Elle fut rarement offerte à la vénération des fidèles, la règle étant d’attendre cinquante ans entre deux ostension. La dernière au XIXème siècle eut lieu du 27 mai au 1er juillet 1900. Au XXème il y eut deux ostensions en 1934 et 1984. Elle fut présentée en 2016 pour le jubilé de la miséricorde du 25 mars au 10 avril 2016, et le sera à nouveau du 18 avril au 11 mai 2025 à l’occasion du Jubilé annoncé par le Pape François. Comment cette relique est-elle arrivée à Argenteuil ? On ne manquera pas de nous présenter les étapes de ce parcours et le sens de cette ostension qui, quoi qu’il en soit, nous renvoie à la passion du Christ.
Nous circulerons en bus, quelques fois à pied, dans l’espoir de ne pas passer trop de temps dans les embouteillages ! Les lieux ne manquent pas à Paris pour faire pèlerinage, il faut faire des choix : la Basilique de Montmartre, la chapelle de la Médaille Miraculeuse rue du Bac et tout près, les Missions étrangères de Paris. En reprenant la route le jeudi matin, nous ferons une halte rue de Picpus à la maison générale de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, des religieux appelés le plus souvent « picpuciens ». La branche féminine eut sa première maison à Mende : Les Sœurs dites de l’Adoration avenue du Père Coudrin, leur fondateur. Nous pourrons faire mémoire de Mgr Louis Dalle administrateur du diocèse d’Ayaviri au Pérou, originaire de Prinsuejols (1922-1982) ; mais aussi de Polycarpe Tuffier originaire du Malzieu et de Frézal Tardieu de Chasseradès, tous deux victimes de la commune le 26 mai 1871. Ils ont été béatifiés en l’église St Sulpice à Paris le 22 avril 2023. Rue de Picpus reposent aussi les 16 carmélites de Compiègne, guillotinées le 17 juillet 1794, béatifiées en 1906 par le pape Pie X et canonisées le 18 décembre 2024 par le pape François.
Accueillis sur le diocèse de Pontoise, nous ne pourrons voir Mgr Bertrand, notre ancien évêque, retenu ailleurs, mais nous aurons une information sur son nouveau diocèse. Il est aussi prévu une messe à Notre Dame avec les diocèses de Saint-Flour et Rodez, le 16 novembre 2025.
– Service des pèlerinages, Diocèse de Mende