Le diocèse de Marseille organisait les Rencontres Méditerranéennes du 17 au 24 septembre. 70 évêques et 70 jeunes ont discuté, échangé, travaillé durant 2 jours pour produire une synthèse sur cette méditerrannée, ses problèmes, ses possibilités qu’ils ont remis au Pape François.
21 septembre
En ce jeudi 21 septembre, après avoir participé à une messe dans la cathédrale de la Major, évêques et jeunes se sont réunis pour discuter sur le thème de « l’écoute de nos rives ». Mgr Bertrand, participe à cette assemblée, a un message pour vous : « Les journées de la Méditerranée à Marseille ont commencé avec des rencontres entre évêques et jeunes. La Méditerranée en appelle à notre responsabilité ! »
Vendredi 22 septembre
Samedi 23 septembre
Ce samedi 23 septembre, c’est un moment historique qu’ont vécu 57 000 fidèles dans le stade Vélodrome à Marseille. Une messe célébrée par le Pape François, ce n’était jamais arrivé encore. Revenons sur ces quelques heures où Marseille, deuxième ville du pays était au centre de l’attention de tous.
120 Lozériens venant des 5 paroisses, 6 prêtres, 2 diacres et Monseigneur Bertrand ont foulé l’enceinte du stade Vélodrome, aménagé en un temps record, pour devenir une église à ciel ouvert.
Dès 13h et l’ouverture des portes, des milliers de fidèles venus des quatre coins de la France s’étaient rassemblés devant les escaliers du stade. Après les contrôles et les vérifications, c’est l’arrivée dans le stade et déjà des centaines de personnes y sont assises, debout dans les tribunes et dans la fosse.
« C’est la première fois que je viens dans ce stade, sa taille est impressionnante. C’est magnifique de voir autant de fidèles se réunir pour voir le Pape ! » confiait une paroissienne.
De nombreuses animations et interventions ont fait patienter les fidèles jusqu’à l’arrivée du Saint-Père. Ils ont pu écouter les prouesses de Jimmy Sax, saxophoniste français ou encore découvrir ou redécouvrir le groupe Glorious. Puis, Mehdi Djaadi, acteur qui s’est converti au catholicisme est venu témoigner, ainsi que Gad Elmaleh, coproducteur du spectacle Bernadette de Lourdes, actuellement en tournée et dont une chanteuse, Victoria a interprété un titre accompagné par Grégoire au piano.
Après quelques olas reprises avec ferveur par les fidèles et les prêtres, le virage sud s’est paré de bleu pour former d’abord une croix, avant de déployer un immense tifo avec le visage du Saint-Père et la Bonne Mère juste au moment où Le Pape faisait son entrée dans le Vélodrome.
Puis c’est un immense MERCI en lettres dorées qui a illuminé à nouveau cette tribune sud, remplie de locaux. La messe débute et le Pape François prend la parole pour saluer la foule « Bonjour Marseille, bonjour la France » Il n’en fallait pas plus pour que le public acclame et applaudisse. Avant de conclure cette messe, le Cardinal Aveline a pris la parole afin de remercier le Pape François « Très Saint-Père, cher Pape François, comment vous remercier, les mots ne suffiront pas à vous exprimer l’immense reconnaissance qui monte de nos coeurs au soir de cette inoubliable journée. Déjà hier soir, quand dès votre arrivée, vous êtes monté à Notre-Dame de la Garde pour faire comme nous les Marseillais, quand nous montons confier nos vies à la Vierge Marie. Déjà par ce geste, vous avez été baptisé Marseillais […] Ce soir dans ce stade quelle belle célébration et quelle ambiance. Un pape dans un stade ça s’est déjà vu mais un Pape au stade Vélodrome ça ne s’était jamais vu. En venant ici dans cette enceinte c’est comme si vous étiez allé chez chacun des Marseillais, comme à la maison. Si vous saviez comme nous en sommes fiers et heureux. Je crois que ce soir ; même la Bonne Mère à la larme à l’oeil. Et nous, en vous accueillant pour la première fois pour une messe en France, nous nous sentons encore une fois, à jamais les premiers ! » .
Après le rite de conclusion par le Pape François, c’est l’Ave Maria chanté par les 800 choristes de Massilia Cantic qui a fait vibrer les murs du stade, et a saisi d’émotions les fidèles. C’était la fin officielle de cette messe, historique, pour les catholiques français, tous reconnaissant d’avoir pu y participer.
Une fois de retour sur le parvis du stade, chacun partageait ses sentiments, émotions, moments marquants, avec de nombreux superlatifs « inoubliable, magique, incroyable, » qui sont un résumé du ressenti des Lozériens. Après un dernier regard vers le stade, tous ont repris le chemin du bus et ont regagné la Lozère dans la nuit avec de précieux souvenirs.