Fête du 2 février au carmel
A l’occasion du 2 février, fête de la présentation de Jésus au Temple et Journée de la Vie consacrée, Mgr Benoît Bertrand a célébré la messe au Carmel.
Il convient de rendre grâce car l’assemblée était constituée d’au moins 30 personnes.
Très riche symboliquement : dès le départ (la procession partait de devant les fenêtres de l’accueil) difficulté à allumer les cierges : un petit vent insidieux, n’éteignait pas…. mais la flamme devenait si fragile que chacun l’abritait avec sa feuille et puis parfois revenait chercher la lumière.
L’évêque très paisible, attendait que cela se passe au rythme des alléluia répétés et après la première oraison , il dit : « Avançons« … nous avançons mais, subitement il réagit en disant « Ah non, attendez ! je n’ai pas fait la bénédiction, nous ne sommes pas des païens » ; et il a aspergé on ne peut plus copieusement !!!! à ma grande joie !
L’évêque avait tout centré sur « n’éteignez pas la lumière… même si elle est toute tremblante… elle n’est pas pour nous mais pour les autres« .
Et surtout il a mis l’accent sur cette fête marquant la reconnaissance des nations envers le peuple juif d’où nous viennent Jésus, marie, Joseph et tous les autres…
D’autre part, il a noté qu’hier le président de la Conférence épiscopale a rencontré le grand rabbin : texte splendide de quatre pages. Important, très important de garder le lien .
Notre assemblée, hyper réactive et docile a agité les cierges au moment du psaume et pendant l’acclamation de l’Évangile. Ils étaient heureux. ce fut un temps de rencontre avec le Seigneur je crois . Nous avions déposé l’encensoir au pied de l’autel au moment de la présentation des dons. Nous avons prié pour tous les absents, pour ceux et ils sont nombreux qui n’ont pas l’eucharistie ce jour. le 2 février tombe en désuétude par ignorance.
Jésus « Lumière des nations et Gloire de ton peuple Israël. » L’un ne va pas sans l’autre !
Le Salut vient des juifs nous dit saint Jean. Joseph, Marie, Jésus étaient juifs. La lettre aux Romains le dit avec encore plus de clarté. A creuser dans la prière : Romains 9,4-5.
Tout l’héritage du peuple élu nous est ouvert, offert par le Christ. Alors ne laissons pas la lumière s’éteindre. Elle est confiée entre nos mains. Et ce matin, nous avons expérimenté combien il fallait déployer de précautions pour la préserver : un petit souffle insidieux, s’insinuait de droite et de gauche pour éteindre les cierges patiemment rallumés ; et nous chantions sans fin « Lumière des nations, Splendeur des peuples Christ louange à toi ».
Dans la paix du jour commençant, nous avons cheminé avec foi à la rencontre de Celui qui vient à notre rencontre. Les cierges cette fois, étincelaient.
A l’intérieur de la chapelle, il n’y avait plus d’adversité et leur flamme rejoignait les 25 lumignons de neuvaines disposés en haut du sanctuaire pour marquer la vingt-cinquième année de prière d’action de grâce à notre Dieu pour le don de la vie consacrée.Les consacré(e)s sont les révélateurs de l’Amour du Père pour tous les hommes, le reflet de sa tendresse envers chacun. Rendons grâce à notre Dieu qui suscitera toujours des témoins et des prophètes de l’Absolu pour notre temps, pour chaque temps.
Malgré la rudesse de nos « jours contaminés », grande joie dans la foi ce matin-là ! Les cierges agités pendant le refrain du psaume, au moment de l’Alleluia exaltaient la gloire de Dieu et notre confiance en son Amour qui va de toujours à toujours !
Qu’exulte tout l’univers !!! N’éteignons donc pas la Lumière !
Les sœurs du Carmel